On entame les dernières journées de 2020.
Avec toutes les discordes que cette année a apportées, je pense que tout le monde peut au moins s’entendre sur une chose : Y était temps.😅
Et avec la fin de l’année, je tourne le regard vers les douze derniers mois et ce que j’ai accompli…
• J’ai réussi la straddle planche et le chin-up à un bras;
• J’ai donné la première formation en callisthénie au Québec;
• J’ai acheté ma première maison (eh oui!);
• Je n’ai pas ressenti le syndrome de l’imposteur.
En tout et partout, ce fut une bonne année. Et c’est sur le dernier point que j’ai envie de me concentrer pour ce dernier message de l’année.
Je crois que la question que je me fais le plus souvent poser, en dehors des questions techniques de callisthénie, c’est:
«Simon, as-tu un truc qui m’aiderait à me lancer en tant que coach?»
Et toujours, toujours, ce qui retient ceux qui me posent cette question, c’est le manque de confiance. Pas le manque de connaissance, de diplôme, d’intérêt : Le manque de confiance (et probablement aussi la peur du jugement).
La vérité, c’est que tu ne seras jamais à la hauteur. Tout comme je ne le serai jamais.
Parce que cette hauteur, que chacun craint de ne pas atteindre, n’existe pas. C’est nous qui la créons et qui, de jour en jour, la repoussons.
C’est l’une des plus belles choses, à mon avis, du fait de vivre : Avoir toujours des limites à repousser et s’émerveiller de ce qu’on est capable d’accomplir.
Oui, ça implique d’accomplir quelque chose. Ça implique de passer par la phase disgracieuse du syndrome de l’imposteur. Ça implique de se trouver royalement nul pendant quelque temps.
Je regarde mes vidéos YouTube d’il y a trois ans…
C’est gênant.
Mais ç’a été un passage obligé.
Puis en regardant ma dernière année, j’ai été vraiment heureux de constater que je n’ai pas vécu ce syndrome de l’imposteur. Pas parce j’en sais plus ou que je progresse plus dans mes entraînements.
Mais parce que, petit à petit, mois après mois, je prends conscience de la transformation des gens que j’aide à devenir meilleurs en callisthénie. Et pourtant, je suis loin d’être l’athlète le plus performant, mais c’est pas ça l’important.
L’important, c’est que j’ai quelque chose à apprendre à quelqu’un.
On est tous plus avancés qu’une autre personne dans certaines sphères.
On a tous quelque chose à apprendre à quelqu’un, tout comme chacun a quelque chose à nous apprendre.
Alors si le chapeau te fait : ce syndrome de l’imposteur, cette pression sociale qu’on se met sur les épaules à attendre d’être «digne» de partager notre expérience, je te souhaite de la laisser derrière toi avec cette année qui se termine. Il faut continuer à apprendre, à se former, à grandir, mais arrêter de remettre en question la valeur de ce qu’on partage.
Et dis-toi que c’est quand je me suis lancé que je me suis formé le plus: devoir être meilleur pour soi n’est jamais aussi motivant que devoir l’être pour ceux qu’on aide.
Donc en terminant, si je peux te souhaiter une chose en cette période des fêtes, c’est la confiance, l’assurance et l’accomplissement. En plus, évidemment, de la santé, l’amour et l’abondance.
Je te souhaite un très joyeux Noël, en compagnie de ta famille, et j’ai bien hâte de te retrouver en pleine forme en 2021!
Ton coach
Simon 💪
P.-S. Je t’ai préparé un petit cadeau de Noël…