Je crois vraiment qu’une des aptitudes les plus importantes, pour moi du moins, est d’être capable de se déconnecter et de mettre « sa switch à off ». Il y a à peine quelques années, j’en étais incapable, même pour quelques jours! L’entraînement et toutes les sphères qui entouraient celui-ci étaient ma principale priorité. Je ne faisais aucun compromis. On peut même dire que j’étais quelqu’un d’un peu égoïste. Et maintenant, je suis en train de t’écrire ce texte dans un petit café en Suisse à la fin d’un voyage où je n’ai pas pu m’entraîner, où mon alimentation n’était pas optimale, où il manquait énormément de légumes et où mon sommeil n’était pas du tout réparateur.

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Durant cette dernière semaine, nous étions ma copine et moi reçus chez des amis dans une vallée dans les Alpes où le vin remplace l’eau. J’ai pu goûter à des vins incroyables à chaque soir… Mais ça, j’en aurais été incapable il y a 5 ou 6 ans. Jamais j’aurais pu me résigner à appuyer sur pause. Profiter. Accepter que malgré toute ma discipline, mon entraînement ne peut pas être contrôlé à 100%. Et encore plus loin : Il aurait été pire pour moi, j’en suis sûr, de continuer à essayer de tout contrôler. Pas ici, pas maintenant.

Ça m’a fait du bien de déconnecter durant ces dernières semaines. Et ça m’a surtout fait du bien de déconnecter sans me culpabiliser comme j’aurais pu le faire il y a quelques années.

Mais tu sais c’est quoi le plus beau dans tout ça? Le fait d’avoir arrêté complètement me donne encore plus le goût de recommencer! S’arrêter pour mieux repartir… C’est bien ça!?

Pour ma part, c’est ça à 100%. Je t’annonce que je vais repartir avec l’énergie d’un barrage hydroélectrique. Le fait d’avoir allégé mon esprit m’a permis de le remplir d’idées nouvelles pour mes projets futurs. J’ai pu aussi prendre le temps d’approfondir certains intérêts que j’ai comme la photographie et le montage vidéo.

Je pense aussi que si j’ai été capable de décrocher comme je l’ai fait, c’est parce que je sais que ce voyage représente l’exception à la règle. Je suis un athlète discipliné, structuré. J’accorde, lorsque je suis chez moi, une grande importance à mon sommeil, à mon alimentation, à ma récupération et à mon entraînement… Finalement, je suis structuré dans ce que je fais à répétition. Alors pourquoi venir m’en faire pour ce que je ne fais que très rarement?

Et toi? Quels moyens utilises-tu pour te déconnecter? Pour mettre ta switch à off?

En tant qu’entraîneur, je dois être un athlète avant tout. Je serais qui pour vous montrer comment progresser si moi-même je ne progresse plus? Et pour être un athlète qui avance et progresse, ça demande de la discipline, de la constance. Ce dernier mois en Europe m’a aussi fait prendre conscience que ça demande de l’équilibre et de la flexibilité. J’ai hâte de recommencer parce que le trop plein de motivation que je n’ai pas pu exprimer ces dernières semaines va finir par me sortir par les oreilles.

Sur ce, on se retrouve la semaine prochaine… En direct de ma toute nouvelle chambre temporelle hyperbolique !

Simon

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