Ce matin, je vais te parler de Raphaël. Raphaël a deux ans, c’est mon neveu, et comme tu peux le deviner, il n’a pas encore accumulé une grande expérience de vie en ce qui concerne le fait de marcher.

Pourquoi je te parle de Raphaël? Parce que je vais aussi te parler de handstand. Non, Raphaël n’est pas rendu là, mais je compte bien commencer son entraînement très tôt. 😉

Tu as sans doute déjà entendu l’analogie, lorsque vient le temps de travailler le handstand, que c’est comme un bébé qui apprend à marcher : à force de se lever et de tenir sur ses jambes, il développe progressivement son équilibre, jusqu’à ce qu’il soit capable de se tenir debout facilement.

La plupart du temps, ça semble fonctionner comme ça.

Mais je pense que l’analogie est pas poussée assez loin.

C’est vrai : Le handstand, comme le fait d’apprendre à marcher pour un bébé, demande beaucoup de pratique. BEAUCOUP!

Mais il y a une chose que Raphaël et tous les autres enfants qui apprennent à marcher font : Ils essaient sans avoir un mental qui les martèle de peur.

Tu vois, le handstand, c’est un mouvement qui demande de nous connecter fortement à notre ressenti… Ce que les enfants font instinctivement et que les adultes oublient avec le temps.

Tu penses à un million de choses ce matin? Pas sûr que ça va être la meilleure séance de handstand de ta semaine…

Je place vraiment le handstand dans une catégorie à part. La plupart des mouvements de callisthénie sont un mélange de force, de contrôle, mais aucun ne demande de ‘sortir de notre tête’ autant que l’équilibre sur les mains. Il nous demande d’être à 110% dans le moment présent.

Donc pour en revenir à Raphaël qui a, fort probablement, développé son ressenti dans ses pieds à une vitesse folle, tu dois apprendre à développer ton ressenti dans tes mains. Ça c’est la première chose. Sortir de ta tête et te connecter à tes sensations. Pas toujours facile.

La seconde chose à faire ne concerne en rien Raphaël. Et c’est l’erreur concernant le handstand que je vois le plus souvent.

Tu regardes à quel endroit lorsque tu as la tête à l’envers?

  1. Sur le mur auquel le devant de ton corps fait face? ❌
  2. Devant tes mains? ❌
  3. Un peu partout et n’importe où? ❌

La bonne réponse est : Entre tes deux mains.✅

Le mieux, c’est d’imaginer un cercle rouge entre tes deux pouces. Visualise-le bien lorsque tu es à l’envers et fixe-le. Il deviendra ton repère.

Je sais pas pourquoi cette information est pas plus propagée, mais dis-toi une chose : La majeure partie de notre équilibre provient de notre vue.

Regarder ailleurs qu’entre ses mains lorsqu’on est en handstand, c’est une progression plus avancée que tu pourras utiliser pour développer encore plus ton équilibre, mais d’ici là, ne te mets pas des bâtons dans les roues. Surtout si tu viens de commencer ta pratique du handstand (qui peut être déjà assez frustrante comme ça).

Essaie tout ça la prochaine fois que tu travailles ton handstand. Et donne-moi s’en des nouvelles!

Bon vendredi!

Ton coach
Simon 💪

P.-S. Je vois ces erreurs tellement, mais tellement souvent, que je te demande de partager ce courriel avec tous tes amis qui travaillent le handstand. Tu pourrais, littéralement, leur sauver des mois, voire des années, de frustrations.

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